Calendrier complet et secrets de la Coupe du monde de biathlon 2025/2026 #

Analyse des dates phares et des étapes incontournables du biathlon mondial #

La Coupe du monde de biathlon 2025/2026, coordonnée par l’International Biathlon Union (IBU), débute le 29 novembre 2025 à Östersund, Suède, pour se conclure le 22 mars 2026 à Oslo-Holmenkollen, Norvège. Ces nine étapes décisives structurent le calendrier, chacune accueillant entre 6 et 9 épreuves réparties sur plusieurs jours.

Le déroulement exact est rythmé par des sites emblématiques, où chaque escale possède une identité forte :

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• Östersund, Suède : ouverture incontournable avec tous les types de relais (individuel, mixte), sprint et poursuite. Son altitude et ses conditions polaires restent un défi stratégique pour les équipes nordiques et baltes.
• Hochfilzen, Autriche : réputée pour ses pistes rapides et ses conditions parfois capricieuses, la station autrichienne met l’accent sur le sprint et la poursuite, deux disciplines où l’écart se creuse rapidement au classement.
• Annecy-Le Grand Bornand, France : destination phare, cette étape attire les foules hexagonales. L’an dernier, le site a accueilli plus de 45 000 spectateurs, confirmant son rôle moteur dans l’essor du biathlon tricolore. Les épreuves de mass-start et de sprint y sont décisives pour le leadership masculin et féminin du circuit.
• Oberhof, Allemagne et Ruhpolding, Allemagne : ces étapes successives, fréquentées par les plus grandes nations du biathlon (Allemagne, Russie, Norvège), sont marquées par des parcours forestiers exigeants et une météorologie variable. Les spécialistes du tir rapides y excellent.
• Nove Mesto, République tchèque : site d’envergure internationale, reconnu pour son accueil des championnats du monde et la variété des formats proposés – individuel, départ en groupe, relais mixte.
• Kontiolahti, Finlande : généralement glaciale au mois de mars, cette étape favorise les athlètes résistants, souvent décisive pour la lutte finale au classement général.
• Otepää, Estonie : l’avant-dernière étape, retour d’un site technique, servira en 2026 de répétition avant les championnats du monde 2027.
• Oslo-Holmenkollen, Norvège : conclusion majestueuse du circuit, lieu de sacre, dominé historiquement par les biathlètes scandinaves.

Au total, 58 épreuves sont programmées : sprints, poursuites, individuels, départs en groupe, relais et relais mixtes, dont la gestion des points constitue un enjeu structurel pour les nations. Nous constatons que la répartition judicieuse des disciplines offre aux équipes l’opportunité d’adapter leurs stratégies au fil du calendrier, selon la typologie du terrain et leurs forces collectives.

Particularités du calendrier 2025/2026 : intégration des Jeux Olympiques d’hiver #

L’intégration des Jeux Olympiques d’hiver de Milan-Cortina 2026 (du 8 au 22 février 2026) impose une pause stratégique à la Coupe du monde. La station d’Anterselva, Italie accueille l’essentiel des épreuves olympiques (individuel, sprint, relais mixte), déclenchant un ajustement global sur les performances et le rythme de récupération des athlètes.

Les conséquences de cette parenthèse sont multiples :

• Une fenêtre de désynchronisation des étapes classiques, avec une pause effective de plus d’un mois entre la fin de Nove Mesto (25 janvier 2026) et le retour à Kontiolahti (5 mars 2026).
• Un impact notable sur la gestion des effectifs, lié au calendrier fédéral et à la nécessité d’optimiser la préparation pour deux objectifs majeurs : la conquête olympique et le classement général de la Coupe du monde.
• Des ajustements de formats, pour préserver l’équité sportive et limiter l’épuisement physique des biathlètes, parfois après plus de 25 courses consécutives depuis décembre.

Nous conseillons de surveiller cet enchaînement, car les sportifs pourraient privilégier soit la préparation olympique, soit l’accumulation de points sur la tournée classique, selon la stratégie de leur fédération (ex. Fédération Française de Ski Nordique ou Norges Skiskytterforbund pour la Norvège).

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Comment suivre les courses : horaires précis et astuces pour ne rien manquer #

La planification des retransmissions sur le circuit mondial de biathlon fait intervenir une diversité de créneaux horaires, adaptée à la géographie des sites hôtes et au public visé. Pour la saison 2025/2026, nous nous appuyons sur les horaires officiels diffusés par l’IBU et les chaînes nationales (France Télévisions, ZDF en Allemagne, NRK en Norvège).

• En Suède, les premiers départs sont souvent programmés à 13h45 locales, pour assurer une exposition maximale en Europe centrale.
• En France, l’accès aux courses du Grand Bornand est optimisé pour le public hexagonal, généralement entre 14h30 et 16h00.
• Pour les étapes germaniques, la programmation varie en fonction du format et de la discipline, allant de 12h45 à 17h00.
• L’étape d’Oslo, souvent la plus suivie, se déroule en fin de matinée ou début d’après-midi, permettant une couverture internationale.

Pour ne rien manquer, nous recommandons :

• D’utiliser les applications officielles IBU pour programmer des alertes personnalisées.
• Consulter régulièrement les pages dédiées des chaînes publiques pour accéder aux diffusions en direct, aux replays et aux analyses d’après-course.
• Suivre le live timing disponible sur les plateformes comme Bmw IBU World Cup Biathlon Live ou FIS-ski, qui présentent données, splits et chronos en temps réel.
• Pour les passionnés étrangers, recourir aux VPN ou aux offres streaming internationales pour accéder aux diffusions géobloquées.

Cet environnement digitalisé restructure profondément la manière de vivre la compétition, renforçant l’engagement et la fidélisation des fans, quelles que soient leur localisation ou leurs contraintes horaires.

Les sites emblématiques et leur influence sur le classement mondial #

L’incidence des sites emblématiques sur le classement général s’explique par la diversité des conditions météorologiques et la complexité des parcours techniques. Chaque station possède une identité propre qui conditionne largement la répartition des points au classement IBU.

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• Östersund, Suède – connue pour ses vents latéraux difficiles et son ambiance nordique glaciale, elle favorise les spécialistes du tir et du ski alternatif. Le taux de réussite au tir est historiquement inférieur à 85% lors des sprints, selon les statistiques IBU 2024.
• Hochfilzen, Autriche – terrain rapide, souvent enneigé abondamment, favorise les biathlètes techniques comme Quentin Fillon Maillet, vainqueur du globe en 2022.
• Grand Bornand, France – public survolté, parcours vallonné. En 2023, Julia Simon y a remporté deux victoires stratégiques qui ont pesé sur son classement final.
• Oberhof et Ruhpolding, Allemagne – sites forestiers, parfois boueux ; la gestion de la météo, notamment le brouillard dense à Oberhof, requiert une adaptation rapide des équipes.
• Nove Mesto, République tchèque – stade iconique, foyer du biathlon est-européen, influençant régulièrement la balance du classement par la multiplicité des formats proposés.
• Kontiolahti, Finlande – étape concluant l’hiver nordique, caractérisée par les longues pistes rectilignes et des températures souvent négatives.
• Otepää, Estonie – parcours sinueux et près du niveau de la mer, favorisant les puissances aérobies et les équipes en phase de préparation pour les mondiaux.
• Oslo-Holmenkollen, Norvège – site légendaire, théâtre de nombreux sacres, où la pression médiatique et l’ambiance amplifient souvent les performances.

Selon nous, la compréhension fine de ces sites par les coaches et analystes, à l’instar de Patrick Favre, consultant pour la Fédération Italienne, se révèle décisive sur la préparation mentale et physique des athlètes durant la saison entière.

Décryptage : évolution du format et nouveautés de la saison 2025/2026 #

La saison 2025/2026 s’annonce particulièrement innovante, portée par des évolutions de format et des expérimentations imposées par l’IBU. Sur les 58 épreuves programmées, plusieurs nouveautés modifient la dynamique du classement général et l’approche tactique des nations.

• Modification du format des relais : intégration accrue des relais mixtes et simplification des règles de zone de tir pour fluidifier le déroulement des courses. Les relais mixtes simples font leur retour, permettant la participation de petites fédérations.
• Ajout de nouvelles épreuves : la mass-start 60, testée sur le circuit IBU Cup, sera introduite sur plusieurs étapes majeures dès janvier, offrant plus de places aux outsiders.
• Évolution des règles de points : l’IBU a revu la pondération en 2025, attribuant 90 points au vainqueur d’une mass-start (contre 60 auparavant), modifiant les stratégies d’inscription à chaque format par les coaches, dont Jean-Paul Giachino, coach France.
• Le calendrier favorise l’émergence de formats courts pour faciliter la diffusion télévisuelle et renforcer l’attractivité auprès des jeunes publics, partenariat initié avec Eurovision Sport.

Nous considérons que cette réorganisation dynamise le circuit, valorise les profils polyvalents et incite à la prise de risque en fin de saison, alors que les écarts de points peuvent se resserrer sur une seule course.

Les clés pour anticiper le classement général : périodes décisives et enjeux majeurs #

Aborder le classement général de la Coupe du monde requiert de surveiller les étapes charnières et de comprendre comment celles-ci influent sur les tendances du circuit. D’après les données fédérales (IBU, Fédération Russe de Biathlon), les périodes les plus déterminantes surviennent :

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• En décembre, après le triptyque Östersund-Hochfilzen-Grand Bornand, période où les leaders prennent traditionnellement le large grâce à la concentration de disciplines variées et à la nécessité de réussir sur des sites antagonistes.
• À la reprise post-olympique, début mars, lors de Kontiolahti et Otepää, où la fraîcheur physique et la capacité à s’adapter rapidement à la reprise de la Coupe du monde font la différence.
• Lors de la grande finale d’Oslo-Holmenkollen, théâtre de retournements spectaculaires du classement général depuis la saison 2019, avec en mémoire la victoire arrachée par Johannes Thingnes Bø grâce à un sprint décisif.

Nous conseillons à ceux qui veulent anticiper les bouleversements du classement de surveiller :

• La gestion du calendrier par les entraîneurs nationaux et l’état de forme individuel des leaders, notamment dans la gestion du volume de course avant et après les Jeux Olympiques.
• La dynamique d’équipe observée lors des relais, souvent décisive dans l’attribution du globe des nations.
• Les performances sur les sites difficiles, là où l’aptitude à gérer les conditions extrêmes peut inverser la hiérarchie en fin de saison.

L’analyse technique, couplée aux statistiques produites par des sociétés de tracking comme Tractrac ou RaceResult, offre à ce jour une vision prédictive claire des rebondissements majeurs, permettant aux passionnés et aux analystes d’affiner leurs pronostics tout au long de l’hiver 2025/2026. Nous pensons, au vu des évolutions en cours, que la prochaine saison sera une des plus ouvertes et palpitantes du biathlon mondial.